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Compte-rendu du CCE de GRDF du 11 juillet 2018

L’objectif  de 30 % de biogaz à l’horizon 2030 ne sera pas retenu. Dès lors, il n’y aura pas à espérer de mesures d’Etat particulièrement incitatives pour favoriser le biogaz. C’est donc à GRDF d’opter pour des choix d’investissements forts et cohérents. Encore faut-il qu’ENGIE laisse de réelles marges de manœuvre à sa filiale ? Or jusqu’à présent, c’est la remontée de cash qui intéresse d’abord notre actionnaire ! La direction de GRDF doit être volontaire, courageuse, responsable voire adulte en quelque sorte ! Il ne s’agit plus pour elle de se plaindre de ne pas être soutenue par les uns ou par les autres, car si ses actions ne suffissent pas pour assurer la viabilité de l’entreprise, il lui appartient de faire plus encore. Nos dirigeants savent à loisir le répéter aux salariés, ils sont aujourd’hui au pied du mur pour s’appliquer à eux-mêmes cet exigeant effort. Pour la CFDT, la direction reste frileuse quant aux décisions qui s’imposent lorsque la pérennité de GRDF est en jeu à l’horizon 20 ans : Comment ne pas critiquer, le remboursement de la prime d’émission qui a pour conséquence  la baisse des capitaux propres et donc les capacités d’investissements de GRDF. Comment se satisfaire de voir la baisse de la trajectoire d’investissements ne pas être réinvestie en recherche et développement quand les 20 M€ prévus paraissent bien faibles dans un contexte de transition énergétique qui débute à peine.   Ce manque de volonté d’agir à la hauteur de l’enjeu, est d’autant plus regrettable que nous avons fini de convaincre Matignon de l‘importance de soutenir l’avenir de cette filière et qui donc nous confirme, les points suivants : La possibilité de développer le gaz porté afin de pouvoir l’injecter sur le réseau, là où sont les besoins. La priorité à donner à l’injection du biogaz dans les réseaux en lieu et place d’une production d’électricité décentralisée. L’importance du bio-gnv dans la gestion des transports en commun ou des flottes de poids lourds.  La CFDT s’engage pour la défense des intérêts des salariés (cf. mot d’ordre CFDT du mouvement du 22 mai) . Nous nous voulons donc constructifs mais aucunement naïfs et encore moins tolérants si la direction n’agit pas comme elle le doit.

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